Définir les aliment véritables

Demain, ma famille entreprendra une diète spéciale dans l’espoir de guérir certains problèmes de santé (plus sur le sujet au cours des jours suivants). Mais avant, je voulais partager divers points intéressants que j’ai tirés du livre In Defense of Food – An Eater’s Manifesto par Michael Pollan. Le livre traite des caractéristiques d’une alimentation optimale. Les trois critères principaux sont : Manger des aliments véritables. Manger moins. Manger plus de plantes.
La synergie des aliments est un concept qui m’a particulièrement plu. Voici ce que le livre explique:
«En 2003, le American Journal of Clinical Nutrition a publié une étude étonnamment non-réductionniste démontrant qu’aucun de ces éléments nutritifs [contenus dans les grains entiers] pris indépendamment n’explique les bienfaits des aliments faits de grains entiers; l’analyse typiquement réductive des éléments nutritifs isolés ne pouvait pas expliquer la santé supérieure des mangeurs de grains entiers.
Dans le cadre de l’étude, les épidémiologistes David R. Jacobs et Lyn M. Steffen ont passé en revue la recherche pertinente et établit une corrélation importante entre une diète riche en grains entiers et une mortalité réduite. Mais […] les grains entiers apportaient un bienfait supplémentaire que les éléments nutritifs ne fournissaient pas indépendamment. […] Les auteurs ont conclu, un peu vaguement mais suggestivement, que  » les grains divers et leurs parties agissent de façon synergique » et on suggéré que leurs collègues commencent à prêter une plus grande attention au concept de « synergie alimentaire » (traduction).
Tout à fait fascinant!
Et ce n’est pas tout:
« La nouveauté et le glamour de la diète nord-américaine, avec ses dix-sept nouveaux produits alimentaires chaque année ainsi que son pouvoir de marketing (trente-deux milliards de dollars par année) visant à nous vendre ces produits, ont supplanté la force de la tradition et nous ont laissés où nous en sommes maintenant : dépendants de la science, du journalisme, du gouvernement et du marketing pour décider ce que nous allons manger. Le nutritionisme, né afin de nous aider à mieux surmonter les problèmes relatifs à la diète nord-américaine, a grandement été co-opté par l’industrie afin de vendre un plus grand nombre de produits nutritionnellement « améliorés » et de saper l’autorité des cultures alimentaires traditionnelles qui représentent un obstacle aux repas-minute. […] Par conséquent, nous cherchons le salut auprès de l’industrie des soins de la santé. La médicine apprend à perpétuer la vie des personnes que la diète nord-américaine rend malades. Les médecins sont devenus particuliérement aptes à faire vivre les personnes atteintes de cardiopathie et maintenant, ils s’acharnent sur l’obésité et le diabète. La capacité d’adaptation du capitalisme surpasse celle du corps humain. Les problèmes de santé présentent de nouvelles possibilités commerciales : les pilules coupe-faim, les pontages, les pompes à insuline ainsi que les chirurgies barbares. Les repas-minute sont peut-être profitables pour l’industrie des soins de santé, mais le coût que doit porter la société (250 milliars de dollards par année en coûts de soins de santé, et la facture s’élève rapidement) ne peut être assumé indéfiniment. »
L’idée que le nutritionisme est devenu plutôt profitable est poursuivie ainsi :
« Lorsque l’huile de maïs, les croustilles et les céréales sucrées de petit déjeuner peuvent toutes se vanter d’être bonnes pour le coeur,  il est apparent que les allégations santé sont totalement corrompues. »

En résumé, une diète saine consiste en les aliments simples que l’on retrouve dans la nature comme les fruits, les légumes, les grains entiers, les viandes et le poisson. Ces produits qui n’affichent généralement pas d’allégations santé et que l’on retrouve sur la périphérie des supermarchés. De plus, autant que possible, les produits biologiques sont préférables. Leur supériorité nutritionnelle a été démontrée scientifiquement. La plupart d’entre nous ne pouvons acheter exclusivement des produits biologiques en raison de leur prix plus élevé, mais il ne faut pas oublier qu’ils sont plus nourrissants et paieront à long terme. Toutefois, au minimum, il est important de voir à l’achat de viandes biologiques ou provenant d’animaux «élevés traditionnellement». Nos dollars ont du poids et il ne faut surtout pas encourager les pratiques inhumaines de l’industrie de l’élevage conventionnel.

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